mise à jour 5 février 2023 : proposition d’une deuxième possibilité pour exploiter les mesures
Voici la suite de l’activité faites en classe : de l’impression à la mesure. Là encore, je m’inspire fortement du travail réalisé par Delphine Augier .
1ere possibilité : Sur l’ENT du collège
Je demande aux élèves de réfléchir sur un graphique que j’ai réalisé avec leurs mesures.

Les questions sous forme de QCM permettent de tester s’iels ont bien compris ce type de représentation.
Combien de cylindres pèsent 31.5g ?
Pour quelle matière les mesures sont-elles les plus espacées ?
Les cylindres en laiton sont toujours plus lourds que les cylindres en bois?
Et enfin une question plus ouverte. Je présente une photo du catalogue de l’entreprise qui nous a vendu les cylindres

Je leur demande s’ils sont d’accord avec ce que le vendeur a écrit.
En classe entière
Nous revenons sur leurs réponses, on peut s’interroger : Y a t-il une mesure aberrante ? Quelle est la masse d’un cylindre finalement ?
Puis j’utilise QCMCAM pour les sonder

Pour notre experience, la précision est de l’ordre du gramme, en dessous nous ne sommes pas fiables. On peut montrer que les différences de masse entre les cylindres sont dans cet ordre de grandeur, donc il était peu probable de détecter les différences de masse (notre cerveau nous a bien joué un tour 🙂 )…

Retour sur la question posée sur l’ENT. Les mesures étant très dispersées, iels concluent que non.
Je propose de réduire le niveau de précision et d’arrondir les mesures au gramme près. Voici la nouvelle représentation

On remarque que les valeurs sont plus regroupées. Je leur demande alors

La majorité répondent 32g. Mais pourtant, il y a aussi des cylindres de 31g !
Certain-es me propose d’écrire cylindre de 31g et 32 ou compris en 31g et 32g.
On peut conclure que les mesures sont souvent indiquées avec une marge d’erreur.
Je vais essayer de réutiliser ce que nous avons vu dans de futures activités.
2eme possibilité
J’insiste ici surtout sur la notion d’incertitude de mesure